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
« Les lois sont comme les femmes, elles sont faites pour être violées ». Cette phrase témoignant d’un sexisme inqualifiable de José Manuel Castelao Bragaña, un notable espagnol, a été prononcée mardi dernier, au deuxième jour de son accession à la présidence du Conseil des citoyens espagnols de l’étranger. Sans surprise, ces mots prononcés lors d’une réunion interne de ce conseil, ont à la fois choqué l’assistance et l’ensemble de la classe politique, celle-ci allant jusqu’à réclamer des poursuites.
En effet, le principal parti d’opposition, le PSOE, a exigé du Procureur général de l’État qu’il se penche sur cette déclaration. Selon lui, il pourrait constituer un crime en tant qu’incitation à la violence contre les femmes et à la violation des lois.
Devant la fronde provoquée par ses propos, José Manuel Castelao Bragaña a quant à lui choisi de démissionner et a été remplacé par une femme, Marina del Corral. L’ancien député de Galice, membre du Parti populaire au pouvoir a toutefois tenté de s’excuser, affirmant que ses déclarations avaient été mal interprétées. Il n’aura conservé son fauteuil que cinq jours.
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