Le soleil était lumineux à Rome ce dimanche 13 février et tout le monde était à la fête. Ça nous changeait des mines longues de nos politiciens de gauche comme de droite.
Oui, parce qu’aujourd’hui les femmes italiennes ont repris le devant de la scène avec le slogan « Si ce n’est pas aujourd’hui, c’est quand ? »
Ce qui avait commencé par une indignation face au traitement médiatique des scandales sexuels du Président du Conseil c’est traduit aujourd’hui par un gigantesque ras-le-bol envers la politique gouvernementale.
Cristina Comencini (cinéaste) soutenue par le plus grand syndicat d’Italie (CGIL) dirigé par une femme, Susanna Camusso, et relayé par un appel virulent du journal de gauche, l’Unità, lui aussi dirigé par une femme Concita De Gregorio, a réussi la prouesse de remplir les places d’Italie de femmes et d’hommes indignés.
Demain, il faudra recommencer. Réinventer le monde ensemble : femmes de droite et de gauche, laïques et catholiques, jeunes et moins jeunes. Transformer les revendications de la rue en propositions concrètes qui amélioreront notre sort.
Y parviendrons-nous? L’enjeu est énorme mais la difficulté plus grande encore.
Si ce n’est pas demain, quand changerons-nous le monde ?
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