Le 14 mars, sous l’impulsion de l’ONG locale Tostan, 70 villages sénégalais et 19 villages maliens ont participé à une cérémonie « d’abandon de l’excision et des mariages précoces et forcés des filles ».
Pour certains pays d’Afrique, cette pratique traditionnelle qui consiste à nier la sexualité féminine par l’ablation du clitoris constitue un véritable problème de santé publique. En 2010, 28% des femmes sénégalaises affirmaient avoir été excisées, alors que le pays l’a interdit depuis 1999. En revanche au Mali l’excision concerne encore 85% des femmes de 15 à 49 ans, et est pratiquée une fois sur deux sur des fillettes de moins d’un an.
Les ONG observent aussi que certaines communautés emmènent leurs filles se faire exciser dans les pays où c’est encore autorisé. D’où l’intérêt du travail de l’ONG Tostan sur les régions transfrontalières…
Waris Dirie se bat contre l'excision dans le film Fleur du désert
Les exciseuses en Tanzanie
Côte d’Ivoire : « Les femmes sont les victimes oubliées du conflit »
Un gel antisida pour protéger les femmes