C’est un projet de loi qui divise aussi bien le monde judiciaire que les parlementaires. La réforme de la garde à vue est examinée à partir d’aujourd’hui et pendant deux semaines à l’Assemblée nationale. A terme, les députés devront donner une forme définitive à ce texte. Préparé par l’ancienne garde des Sceaux, Michelle Alliot-Marie, il a déjà été amputé et retoqué à maintes reprises tout au long de son parcours parlementaire.
Principal point de discorde de la mesure, la présence d’un avocat dès le début de la garde à vue. Si elle est ouvertement contestée par les syndicats de policiers, pour lesquels cette présence pourrait nuire à l’avancée des enquêtes, les avocats estiment quant à eux qu’il s’agit d’une avancée dans la défense des droits des accusés.
Marie-Laure Makouke
La police utilise Facebook et Twitter pour des appels à témoins