

Peu savent, par exemple, qu'il est capital d'entretenir le muscle du pénis par des érections régulières pour rester en bonne santé. Les corps spongieux et corps caverneux du pénis se gorgeant de sang au moment de celles-ci, elles entraînent une arrivée nécessaire et salutaire d'oxygène. Pour ceux qui n'ont pas d'érection pendant la journée, la régulation pour les hommes en bonne santé se fait par le cerveau qui envoie des impulsions pendant le sommeil paradoxal (la période où l'on rêve). Sans ces érections nocturnes, qui sont de 3 à 5 en moyenne par nuit, le pénis perdrait de son élasticité et rétrécirait d'un ou deux centimètres.
Rares encore sont ceux qui savent que la taille du sexe flaccide et en érection n'est pas la même pour tous. Si la longueur de certains pénis en érection est significativement plus grande que la verge au repos, pour d'autres il n'y a pas de différence, qu'ils soient ou non en érection.
Les zones érogènes sont également moins évidentes qu'il n'y paraît. Si pour beaucoup d'hommes, les deux régions les plus sensibles sont sous le gland (notamment le frein) et sous la hampe, de récentes études ont indiqué qu'il fallait aussi inclure le dessus de la hampe, le prépuce pour les non-circoncis, l'anus, le scrotum (le « sac » des testicules), le cou, les tétins… mais également des zones moins connues, comme la zone arrière du genou (des mouvements circulaires fermes étant particulièrement appréciés), ou la zone du lobe de l'oreille la plus proche du visage (la plupart des hommes sont sensibles lorsque le pouce et l'index s'en saisissent et font un geste répétitif en glissant vers le bas).
La plupart ignore que les vibromasseurs ne sont pas uniquement pour les femmes, et qu'ils ont des effets positifs notables sur la verge (lorsque l'appareil est posé en dessous), et en particulier lorsque ceux-ci ont des difficultés à éjaculer.
La science et les intérêts de l'État et la morale marchent quelquefois la main dans la main, mais il semblerait que les fumeurs seraient plus susceptibles que les non-fumeurs d'avoir des dysfonctionnements érectiles, la nicotine bouchant les artères.
J'ai gardé le meilleur pour la fin : bailler est pratiquement identique à avoir une érection, les deux étant contrôlé par une enzyme, « nitric oxyde synthetase », qui d'une part a une action vaso-dilatatrice et, d'autre part, contrôle l'ouverture et la fermeture de la bouche, la respiration et les bâillements, et peut quelquefois entraîner les deux actions à la fois.
Dorénavant, au lieu de penser qu'un homme qui baille est un homme qui s'ennuie, il faudra plutôt se réjouir de savoir que, consciemment ou non, il est peut-être en train d'améliorer la qualité de ses érections.