En 2001, Sharon Stone avait 1% de chances de survie suite à une violente hémorragie cérébrale qui a duré... neuf jours. A à peine 45 ans.
Cela, c'est ce que relate aujourd'hui le magazine People, qui a donné la parole à la star Oscarisée l'espace d'un échange très intime. La Catherine Trammel de Basic Instinct revient sur cet "événement" malheureux... Et les conséquences catastrophiques qu'il a pu avoir sur sa vie.
"Pendant longtemps, j'ai voulu prétendre que j'allais très bien... Mais la vérité c'est que j'ai besoin de huit heures de sommeil ininterrompu pour que mes médicaments pour le cerveau agissent correctement, et que je n'aie pas de convulsions. Je suis une personne handicapée", a témoigné l'actrice dans les pages du magazine.
Précisant : "... Et à cause de cela, je ne suis pas souvent embauchée".
Une parole sans filtre.
"Ce sont les choses auxquelles je me confronte depuis 22 ans, et je suis ouverte à ce sujet maintenant", détaille encore Sharon Stone.
Les conséquences de cet accident furent effectivement malheureuses, observe le magazine : l'actrice a souffert de problèmes de vues et de bégaiement, son mariage s'est effondré et Hollywood l'a plus ou moins blacklisté durant des années et des années. Elle témoigne aujourd'hui : "J'ai tout perdu".
"J'ai perdu tout mon argent. J'ai perdu la garde de mon enfant. J'ai perdu ma carrière. J'ai perdu toutes ces choses qui, selon vous, sont votre véritable identité et votre vie...". Et depuis ? "Je n'ai jamais vraiment récupéré l'essentiel", déplore la plus emblématique des femmes fatales. Une parole accablante.
Et qui en dit long sur la manière dont Hollywood, bien que se targuant de valeurs très progressistes, peut exclure ses artistes. En l'occurrence, pour des raisons purement validistes : c'est en partie le handicap de Sharon Stone qui aurait engendré sa mise à l'écart.
Validistes, et, bien évidemment, sexistes, pour ne rien changer. Un combo fatal que l'on évoque pas assez, et que la star a bien raison de mettre en lumière.