Entre zéro et un, il y a tout de même UN enfant. Ce qui peut déjà faire beaucoup pour une personne qui a justement fait le choix de ne pas en avoir du tout.
Au vu des réactions généralement suscitées par une telle déclaration, il y a moyen qu'elle ait bien étudié la question avant de vous faire part de sa décision. Inutile de vous montrer trop insistante donc.
Manque un "vieille bique" à cette phrase, nan ? Allez, vous n'êtes plus à cela près !
La bonne nouvelle, c'est que personne ne vous demande de comprendre, simplement d'accepter le fait que votre amie ait fait ce choix et de cesser de remettre le sujet sur la table.
Qui pourrait bien répondre "non" à cette question ? Vous connaissez beaucoup de gens qui rêvent d'une vie pleine de frustration ? Négatif, bien sûr. Sans doute alors que dans son cas, l'accomplissement ne passe pas par les enfants. Il lui reste néanmoins l'amour, le travail, la famille, les voyages... Pas mal de trucs en fait pour se sentir épanouie sans passer par la case "maman".
Etes-vous devin pour balancer cela ? Car il se peut que ce soit une décision mûrement réfléchie... et définitive.
Dites, là, il va falloir éclairer notre lanterne : est-ce une menace ou bien un sort que vous êtes en train de lui jeter ?
Parce qu'on fait des enfants dans le but qu'ils nous tiennent compagnie lorsque l'on sera seule et sénile et qu'ils raquent pour notre maison de retraite ? Voilà un argument qui devrait la faire changer d'avis tant il est charmant et dépourvu d'égoïsme.
Vous êtes tout simplement en train d'annoncer à votre amie qui vous confie ne pas souhaiter goûter aux joies de la maternité qu'elle passe à côté du bonheur... Avez-vous songé que peut-être elle serait très heureuse même sans enfant ?
Il est possible que ce soit le cas. Ou bien, elle aime bien les enfants en général, mais ne désire pas pour autant en avoir à elle et les élever, juste pour vous prouver au monde entier qu'elle n'a rien contre les gamins. Et c'est tout à son honneur.