Ce sont les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières. Il s’agit en fait de fonds d’investissement gérés par des professionnels et investis dans des valeurs mobilières, comme des actions ou des obligations. Ils n’ont pas à être investis sur un seul type de marché financier, et peuvent donc être diversifiés. Leur degré de risque varie également. Lorsque vous investissez dans des OPCVM, vous devenez propriétaire de parts du fonds, dont la valeur est égale à celle du portefeuille. C’est ce que l’on appelle la valeur liquidative. Il existe deux types d’OPCVM, les SICAV et les FCP.
Les SICAV sont des Sociétés d’investissements à Capital Variable, dont les détenteurs de parts sont considérés comme des actionnaires. Les FCP sont des Fonds communs de Placements dont les parts sont réparties entre des associés.
Cela dépend de ce dans quoi ils sont investis. Ainsi les OPCVM monétaires sont-ils très peu risqués, car investis auprès des Etats ou des entreprises pour une très courte durée. A l’inverse, les OPCVM investis en actions sont très dépendants des évolutions de la Bourse, ce qui les rend plus volatils. N’oubliez pas que la diversification permet de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, et donc de réduire les risques. Enfin, sachez que l’expérience du gestionnaire est importante. N’hésitez pas à demander des informations.
Il suffit de passer un ordre d’achat auprès de tout intermédiaire financier, comme votre banque par exemple. Pour toute souscription d’OPCVM, vous vous verrez remettre un prospectus expliquant la composition et le fonctionnement du fonds. Ce prospectus indique notamment la nature des valeurs dans lesquelles le fonds est investi, mais aussi une indication sur le risque financier des investissements, et enfin le nom de la banque dépositaire. Il doit bien préciser que le fonds est agréé par l’Autorité des Marchés Financiers.
Prenez bien en compte l’existence de frais, à commencer par des frais d’acquisition pour certains OPCVM. Ceux-ci peuvent atteindre jusqu’à 5% du montant investi. Vérifiez bien également l’existence de frais de courtage (environ 1,5%), et n’hésitez pas à en négocier le montant avec votre intermédiaire. Idem pour d’éventuels frais de sortie, même si ceux-ci sont plus rares. Enfin, vérifiez bien dans le prospectus du fonds si l’intermédiaire n’a pas prévu des commissions de surperformance, si la performance de l’investissement dépasse les attentes !
Si vous souhaitez vendre vos parts d’OPCVM, sachez que ces derniers ne sont cotés qu’une fois par jour. C’est donc en fonction de la cotation du jour suivant que la valeur liquidative de vos parts sera calculée.
La fiscalité de ces produits de placement n’est pas particulièrement avantageuse. Les plus-values réalisées lors de la vente des parts sont imposées à un taux forfaitaire de 19%. Elles subissent également les prélèvements sociaux (12,3%).
Les revenus générés par les OPCVM sont également taxés, selon la nature des investissements compris dans le fond. Ainsi, s’il s’agit d’obligations, vous aurez le choix entre les intégrer à l’impôt sur le revenu, ou bien opter pour le prélèvement forfaitaire de 31,3%. S’il s’agit de dividendes provenant d’actions, vous aurez également le choix entre le prélèvement forfaitaire libératoire de 31,3%, ou bien l’imposition sur le revenu, avec à la clé un abattement de 40%.
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