Une habitante de Nancy est convoquée devant le Conseil des prud’hommes le 2 février prochain. Sa voisine lui réclame la modique somme de 1 530 euros pour avoir gardé sa petite fille pendant… une dizaine d’heures. La mère de l’enfant avait été contrainte de se rendre à l’hôpital. « Ma cliente était enceinte et a dû, à deux reprises, se rendre d'urgence à l'hôpital pour des complications. Elle a demandé à sa voisine si elle pouvait garder sa petite fille de 18 mois, ce que celle-ci a accepté », a détaillé Maître Christian Olszowiak à l’AFP.
Mais un mois plus tard, la jeune mère a eu la surprise de recevoir une facture d’un montant de 50 euros pour dix heures de baby-sitting. Une somme qu’elle n’a pas payé. Outre le fait que ses revenus ne lui permettaient pas de débourser cette somme, il s’agissait, selon elle, d’un simple service rendu.
Devant le non-paiement de cette facture, la voisine a d’abord saisi le Conseil des prud’hommes en août dernier. Celui-ci ayant rejeté le sérieux de la requête, elle s’est donc tournée vers la juridiction de fond. Elle jugera l’affaire début février.
La plaignante, quant à elle, demande « des dommages et intérêts pour travail dissimulé, pour rupture abusive de contrat et six mois d'arriérés parce qu'elle explique qu'elle n'a pas été déclarée à l'Urssaf », explique Me Olszowiak, pour qui cette affaire est « grotesque ».
Marie-Laure Makouke
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