La première étape, qui peut sembler un peu trop évidente, voire superficielle, vous évitera bien des déceptions et des pertes de temps si vous la conduisez sérieusement. Elle consiste à se poser des questions essentielles :
Les motifs de la création d’activité peuvent être de plusieurs ordres : besoin d’apporter un revenu au ménage / au couple / à vous-même ; désir de partager une passion / un savoir avec d’autres ; envie de joindre l’utile à l’agréable... quels qu’ils soient, soyez au clair avec vous-même à ce sujet et définissez bien les bénéfices financiers attendus de votre activité : ils influenceront l’ensemble de vos actions à venir.
Il est préférable de posséder une expérience ou un certain savoir-faire dans le secteur d’activité qui vous intéresse. La motivation ou le désir d’entreprendre ne suffisent pas : ce n’est pas parce qu’on adore dîner au restaurant que l’on est fait pour devenir restaurateur.
Quelle que soit votre activité, vous allez créer une offre (de produit ou de service) sur un marché. Interrogez-vous sur la demande : existe-t-elle ? Pourrait-elle exister ? Qui intéressera t’elle ? En d’autres termes, posez-vous la question de la légitimité de votre activité : rien ne sert, par exemple, d’ouvrir une boutique de parapluies aux portes du désert du Sahara...
Se poser la question de la valeur ajoutée de son activité, c’est commencer à s’interroger sur son positionnement. C’est une démarche primordiale, une sorte de définition de ce que sera l’ADN de votre boîte. Regardez, au supermarché, le nombre de marques proposant des yaourts natures : absence de matière grasse pour l’un, présence d’un principe actif pour l’autre, texture onctueuse pour le troisième... Ces différences représentent autant de façon se de se démarquer de la concurrence en induisant une cible, des valeurs et une offre globale spécifiques.
Si votre projet est bien défini, vous devez être en mesure de le décrire par une ou deux phrases, en évoquant les caractéristiques du produit ou du service envisagé. Essayez !