L’association Agir pour l’environnement organise donc pour la troisième fois le Jour de la nuit, et dénonce les effets de cette pollution lumineuse.
“Le suréclairage a des impacts sur la biodiversité”, explique Anne-Marie Ducroux, présidente de l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturne. Le rythme biologique de la faune, de la flore et même des humains est perturbé par l’absence d’alternance jour-nuit.
Les insectes et les chauves-souris sont désorientés par la luminosité des lampadaires. De plus, il s’agit là d’un gaspillage énergétique : l’éclairage nocturne représente 38% de l’électricité consommée par les communes, soit l’équivalent de la production de deux réacteurs nucléaires. A cette occasion, l'Arche de la Défense s'éteindra, et plusieurs centaines de manifestations sont organisées partout en France: observation du ciel étoilé, balades en forêt, marches nocturnes…
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