1. Antichrist - Lars Von Trier
Lors de sa projection au Festival de Cannes, Antichrist a provoqué un véritable scandale. Il faut dire que le film propose quelques scènes bien gore, entre mutilation du clitoris pour Charlotte Gainsbourg et coup de marteau sur le pénis pour Willem Dafoe. Bref, même si Lars Von Trier vous fascine, son œuvre est peut-être un poil déprimante pour un premier rendez-vous. A noter que cela marche avec la plupart des films du réalisateur danois (Breaking the Waves, Dancer in the Dark, Nymphomaniac).
Drame intimiste et ultra-réaliste, Blue Valentine raconte avec justesse la naissance et le déclin d’un mariage. Ryan Gosling et Michelle Williams prêtent leurs traits à ces deux amants que l’on voit peu à peu s’éloigner jusqu’au sursaut final. Le genre de film qui a vite fait de nous laisser le cœur brisé en mille morceaux et nous persuader que l’amour n’existe pas. A bannir donc.
Chef d’œuvre pour certains (Palme d’or à Cannes en 2011), perte de temps pour d’autres, The Tree of Life est dans tous les cas un film très profond, empreint de spiritualité, et également TRES long (2h18 !). Parfait pour réfléchir, moins pour se divertir…
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Le pitch de ce long-métrage coréen est simple en apparence : un flic recherche le serial-killer qui a tué sa fiancée. Mais ce qu’on ne nous dit pas, c’est que le flic en question retrouve très vite son ennemi et décide de le relâcher pour mieux jouer avec lui. On assiste alors à des scènes de violence inouïe, entre viols, cannibalisme, et meurtres sanglants. J’ai rencontré le diable n’en reste pas moins un film génial (et merveilleusement bien filmé) mais il soulève aussi le cœur. Quelques bonnes alternatives : The Chaser, Memories of Murder, A Bittersweet Life.
Considéré comme un film culte, La grande bouffe n’en reste pas moins une expérience dérangeante. On y suit ainsi quatre amis (Marcello Mastroianni, Philippe Noiret, Ugo Tognazzi et Michel Piccoli) qui décident de se suicider en mangeant jusqu’à ce que mort s’en suive. On est loin de Salo ou les 120 journées de Sodome, mais on n’est pas sûr que vomir de dégoût lors d’un premier rendez-vous soit ce qu’il y a de plus glamour.
On dit de lui que c'est l’un des pires nanars du cinéma français. Cinéman met en scène un Franck Dubosc capable de voyager dans ses films préférés et qui en profite donc pour partir à la conquête de la femme de ses rêves. Ce qui aurait pu être une très bonne comédie (Benoît Poelvoorde était rattaché au projet à la base) a finalement fait le flop du siècle. Il est impossible de se souvenir avec nostalgie d’un premier rendez-vous qui comportait le DVD de ce navet.
C’est LE film romantique par excellence, celui qui nous dit que le véritable amour est là quelque part dehors à nous attendre. Alors cette histoire d’amour qui défie le temps est peut-être magnifique, mais elle fixe surtout des objectifs très difficiles à atteindre. Si votre mec est légèrement angoissé après le visionnage de ce film, on peut comprendre pourquoi.
Célèbre pour ses photographies et ses longs-métrages consacrés à la culture teen, Larry Clark a pris l’habitude de livrer des films assez malsains. Mais en filmant la descente aux enfers de jeunes parisiens en quête d’argent facile, il va trop loin et étouffe carrément le spectateur. Un scénario sans queue ni tête (plusieurs acteurs sont partis avant la fin du tournage), des scènes parfois intenables… Si vous et votre moitié avez toujours envie de vous bécoter après ça, on vous tire notre chapeau.
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