D'après une étude américaine réalisée par l'Université américaine de Brown en 2004, l'alcool serait un frein à l'orgasme et 11 % des consommateurs d'alcool interrogés reconnaissent éprouver plus de difficultés à l'atteindre (éjaculation tardive pour ces messieurs et stimulation accrue pour permettre à ces dames d'atteindre le Nirvana) que lorsqu'ils sont à jeun.
Vous êtes ivre ? Sachez que votre vagin l'est aussi. L'alcool diminue les capacités fonctionnelles du système nerveux central et donc de fait notre respiration, notre circulation sanguine et la sensibilité de nos terminaisons nerveuses ce qui impacte négativement sur notre degré d'excitation et capacités à atteindre l'orgasme.
Si, en temps normal, vous n'imaginez pas une seconde faire l'amour sans préservatif, bourrée, vous avez nettement plus de risques de succomber à des rapports sexuels non protégés. On oublie, on relativise et, quelques temps plus tard, une MST ou un retard de règles risquent de nous faire regretter amèrement cette incartade.
Quel affreux moment de solitude que de vous réveiller à côté d'un homme en vous demandant si oui ou non, vous avez eu un rapport sexuel avec lui ! Amnésie totale dûe à votre taux d'alcoolémie de la veille. Était-ce bon ou pas, il va vous falloir réitérer pour le savoir. Ou pas.
S'il a un pouvoir désinhibant susceptible de nous faire croire, à tort ou à raison, que l'on va faire l'amour comme des bêtes, l'alcool a aussi des effets déshydratants allant jusqu'à assécher notre lubrification naturelle. Aussi, un coït entre un vagin sec et engourdi (voir point N°1) et un pénis mi-mou (cf. N°2) ne décuple pas franchement vos chances d'obtenir un orgasme.
Il n'y a pas plus humiliant pour l'autre que de voir sa partenaire s'endormir en plein coït. Et pourtant, avec tout ce que vous avez ingurgité comme vodka, les préliminaires devraient suffire à vous faire piquer du nez sans que vous ne réussissiez à vaincre votre envie de dormir, ni les gracieux ronflements qui vont s'en suivre.
Si trop picoler n'est pas bon pour votre vagin, il ne l'est pas non plus pour le pénis de monsieur. En effet, la déshydratation provoquée par l'alcool diminue le volume sanguin et augmente l'angiotensine, hormone associée au dysfonctionnement érectile. En d'autres termes, l'alcool le rend plus mou.
Il vous semblait tellement sexy hier soir qui aurait cru que l'alcool vous aurait fait vivre un tel mirage ? Parce que là, vous le reluquez du coin de l'oeil tout en gobant un Doliprane et vous vous demandez quel détail, même infime, de sa physionomie, peut vous avoir fait croire à une quelconque bogossitude de sa part. Sauf que voilà, non contente d'avoir emballé un moche, vous avez carrément fini sous la couette avec lui. Merci qui ? Merci la Tequila !