Depuis 2012 et l'arrivée sur la scène médiatique de Lana Del Rey, la couronne de fleurs est devenue l'accessoire fétiche des jeunes filles éprises de vintage et de glamour. Portée tel un étendard du cool dans tous les festivals musicaux qui se respectent, la couronne fleurie serait pourtant en train de vivre son dernier été de gloire. Car depuis peu, un autre couvre-chef affole les modeuses et festivalières de tout bord : la couronne de sirène. Plus précieux et travaillé que sa cousine, cet objet est sorti tout droit de l'imagination de Chelsea Shiels, une fleuriste australienne de 27 ans qui a commencé en créant... des couronnes de fleurs. Dingue du dessin-animé La Petite Sirène, la jeune femme a peu à peu délaissé la végétation pour se concentrer sur des coiffes à l'esprit marin.
Récemment interrogée par Cosmopolitan, Chelsea Shiels indique qu'elle a d'abord souhaité garder ce hobby secret : "J'avais peur de l'opinion des autres. Je pensais que les gens trouveraient ça bête de mettre des coquillages sur sa tête". Finalement, les autres en question ont plutôt bien réagi. Vendues sur Etsy, les couronnes de sirène ont fait un buzz fou au point de devenir rapidement en rupture de stock. Les clientes de Chelsea sont Américaines ou Européennes, et elles s'offrent les fameuses couronnes pour leurs anniversaires, des événements spéciaux ou même des shootings.
Pour créer ces sublimes coiffes, Chelsea utilise des coquillages venus de plages qui en produisent en abondance. Elle travaille notamment avec des fournisseurs basés en Australie, à Hawaï et même en Inde. Pour une petite couronne, elle utilise environ 20 coquillages. Mais pour les modèles plus larges, la créatrice peut utiliser jusqu'à 50 coquillages. S'ajoutent ensuite à cela des bijoux, entre perles colorées et dorures. Chelsea travaillant seule, il lui faut plusieurs jours pour créer une seule couronne. Il faudra donc s'armer de patience avant qu'elle ne remplisse à nouveau sa boutique Etsy.