« Libérez Assange » (#OpFreeAssange) : c’est le nom de l’opération lancée par le collectif Anonymous visant à soutenir le cofondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Les « hacktivistes » ont notamment annoncé hier sur Twitter être à l’origine des attaques contre plusieurs sites internet du gouvernement britannique ; les serveurs de sites institutionnels avaient en effet été saturés en requêtes.
Parmi les sites institutionnels touchés par Anonymous, celui du ministère de la Justice, qui a subi quelques interruptions de fonctionnement. Le ministère précise que son site ne contient « aucune donnée sensible ». Quant aux attaques visant le site du Premier ministre David Cameron, les services de Downing Street ont annoncé qu’elles avaient « échoué ».
Anonymous reproche notamment à Londres de refuser de laisser partir Assange librement, alors qu’il est visé par une extradition en Suède, où il est accusé de viol et d’agression sexuelle. Si jamais il part en Suède, l’Australien pourrait craindre une extradition aux États-Unis, où il serait jugé pour espionnage suite à la diffusion sur WikiLeaks de télégrammes diplomatiques américains. Il risquerait la peine de mort. Pour le moment, Julian Assange reste reclus depuis deux mois à Londres à l’ambassade de l’Équateur, qui lui a accordé l’asile politique le 16 août dernier.
Source : AFP
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