Lorsqu’il a été lancé le 1er janvier 2009, le statut d’auto-entrepreneur a connu un succès immédiat qui se résume en trois mots : rapidité, simplicité et charges réduites, contrairement aux entreprises classiques. Mais rapidement cet engouement a cédé la place à quelques suspicions et nombreux n’ont pas tardé à critiquer ce dispositif. En effet, pour devenir auto-entrepreneur, il ne faut pas faire plus d’un certain chiffre d’affaires. Au delà de 80 000 euros pour les activités d’achats/ventes de marchandises, et 34 000 euros pour les autres prestations de services, ce statut ne s’applique pas. Autant dire que ce n’est pas en étant auto-entrepreneur qu’on peut espérer gagner des millions. Mais bon les choses étaient dites dès le début. En revanche, ce que les nouveaux auto-entrepreneurs ne pouvaient imaginer, c’est qu’en cette fin d’année, une taxe viendrait grignoter une partie de leur chiffre d’affaires souvent faible. Avant le 15 décembre, ils devront payer la cotisation foncière des entreprises (CFE) (une centaine d’euros), qui a été instaurée en remplacement de la taxe professionnelle. Elle concerne en fait toutes les entreprises quelle que soit leur taille. Une mauvaise surprise à quelques jours de Noël…
Auto-entrepreneur : forces et faiblesses du statut