Avec aujourd'hui 175 poupées aux silhouettes, aux couleurs de peau et aux handicaps divers au sein de sa gamme étiquetée inclusive Barbie Fashionistas, Mattel souhaite réaffirmer son engagement dans une représentation plus juste du monde qui entoure les enfants, et de celles et ceux qui le peuplent. Pour ce faire, la ligne accueille deux nouvelles recrues.
La première est une Barbie appareillée de prothèses auditives conçues en collaboration avec la Dre Jen Richardson, que la marque assure être une référence en matière d'audiologie pédagogique.
"Je suis honorée d'avoir travaillé avec Barbie à la création d'une poupée portant un appareil auditif", se réjouit la spécialiste dans un communiqué. "En tant qu'audiologiste pédagogique ayant plus de 18 ans d'expérience dans la lutte contre la perte d'audition, c'est inspirant de voir que les personnes qui [en] souffrent sont représentées par une poupée. Je suis très heureuse que mes jeunes patients puissent voir et jouer avec [une Barbie] qui leur ressemble."
La deuxième est un Ken atteint de vitiligo. Jusque-là, une Barbie atteinte de la même condition était déjà disponible. L'arrivée de son homologue masculin devrait "permettre de raconter encore plus d'histoires", affirme l'équipe derrière le lancement. A noter qu'une deuxième Barbie avec une prothèse de jambe sera également présentée, ainsi que "de nouvelles poupées avec toujours une variété de silhouettes, y compris des plus petites ou des morphologies plus rondes".
Le point sur lequel Mattel insiste fermement, c'est "le pouvoir de la représentation". Lisa McKnight, vice-présidente et responsable monde de Barbie et de la catégorie poupées de l'entreprise, martèle ainsi : "Il est important que les enfants se retrouvent dans les produits et qu'ils soient encouragés à jouer avec des poupées qui ne leur ressemblent pas pour les aider à comprendre et à célébrer l'importance de l'inclusion." Ca ne fait aucun doute.
Et on ne peut que s'enthousiasmer que Barbie - qui, ce n'est un secret pour personne, part de très loin - fasse son possible pour s'affranchir des standards de beauté irréalistes que la poupée blonde a elle-même largement participé à véhiculer pendant des décennies. Pourvu que ça dure.