Le saccage de Valérie Trierweiler à l’Elysée, le poulpe géant échoué sur une plage californienne : autant de fausses rumeurs montées en épingle sur les réseaux sociaux avant d’être finalement démenties. Pour repérer automatiquement ces rumeurs infondées qui circulent à la vitesse de l’éclair, des chercheurs travaillent actuellement à l’élaboration d’une sorte de détecteur de mensonges pour les réseaux sociaux.
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Cinq universités européennes, sous la direction de la faculté de Sheffield dans le nord de l'Angleterre, ont mis leurs énergies en commun pour concevoir ce programme baptisé « PHEME », en référence à la déesse grecque colporteuse de rumeur, et mené sur trois ans avec des financements de l'Union européenne. L'objectif est de vérifier en temps réel les informations pour permettre aux gouvernements, services de secours, médias et entreprises de répondre plus efficacement à des rumeurs infondées.
Le projet doit identifier quatre types d'informations peu fiables : les spéculations, la controverse, la fausse information et la désinformation. L’outil conçu par les chercheurs reposera sur trois facteurs utilisés pour établir la véracité des données : l'information en tant que telle, un système de vérification via des sources fiables et la diffusion de l'information.
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