Hommes et femmes ne sont pas égaux… face à leur tasse de café. Selon une étude de l'université de Buffalo (état de New York), dont les résultats sont révélés par Le Figaro, le nectar n'agit pas de la même manière sur le cerveau des filles et sur celui des garçons. Pour parvenir à cette conclusion, une centaine d'adolescents s'est soumis à des tests de mémorisation après s'être vus administrés des doses de caféine ou des boissons placebo.
Conclusion : ceux qui avaient bu du café obtenaient de meilleurs résultats à ces tests. Mais, et cela laisse les chercheurs dubitatifs, les filles qui avaient bu du café étaient meilleures que les garçons pour les tests de temps de rédaction de reconnaissance de mots. Une différence qui peut « éventuellement s'expliquer par le fait que le cerveau des hommes ne traite pas l'information de la même façon que celui des femmes », explique au Figaro le professeur Jean Costentin, membre des Académies nationales de médecine et de pharmacie.
Longtemps soupçonné de favoriser l'hypertension, le diabète, les cancers du pancréas et de la vessie, le café est aussi connu pour sa capacité à améliorer les performances cognitives, à stimuler l'éveil, la concentration et l'attention, et pour réduire les risques d'AVC. Une drogue certes, mais une bonne drogue, donc, précise le professeur Costentin au Figaro. La dose de caféine recommandée se situe entre 200 et 300 mg par jour, soir l'équivalent de 5 à 6 expressos (ou deux à trois tasses à café).
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