Camille Lellouche n'hésite jamais à aborder les douloureux souvenirs qui ont pu émailler sa vie. Début 2023, elle revenait sans détour sur son alcoolisme, au sein de l'émission de France 2 Un dimanche à la campagne. Les questions de santé reviennent d'ailleurs très régulièrement dans ses témoignages intimes.
Et parmi elles, celle de la santé mentale, d'autant plus prise en compte depuis le premier confinement. L'espace d'un échange accordé à Konbini, la chanteuse et actrice est ainsi revenue sur une période pas si facile de sa vie. Un moment de profonde tristesse et vulnérabilité émotionnelle, en vérité. "Je commençais à trop rester au lit, à me laver un peu tard, à dire je ne peux pas aller au travail aujourd'hui....", a-t-elle expliqué.
Avant de poursuivre : "Ça m'est arrivé vraiment deux fois, et j'espère plus jamais parce que maintenant je sais comment le gérer. Tous les artistes vivent ces moments de doute et de tristesse surtout".
Avec le recul, l'artiste a pris conscience d'une chose : la nécessité de prendre en considération cette tristesse. De l'accepter, l'exprimer, et de ne surtout pas la garder pour soi.
D'ailleurs, elle l'a également détaillé auprès du média en ligne : "Quand ça ne va pas, je me renferme vachement. Avant je m'empêchais même de pleurer, pour moi, c'était vraiment un signe de faiblesse. J'ai vu un médecin qui m'a dit : 'soit tu pleures, soit tu meurs'...".
"Alors je pleure tout le temps. Ça sauve la vie. Il n'y a pas de honte, c'est humain", a affirmé la chanteuse de 36 ans. Une expression de la tristesse que l'artiste avait d'ailleurs déjà abordé par le passé. Dans l'émission Un dimanche à la campagne, elle expliquait ainsi : "A un moment je sortais beaucoup trop. Je chantais dans des pianos-bars, mais surtout, je buvais beaucoup trop parce que j'étais malheureuse".
Les mots de Camille Lellouche sur l'importance de préserver sa santé mentale ont beaucoup résonné parmi les internautes. Sur YouTube, l'un d'entre eux évoque un autre tabou, plus grand encore que la tristesse : "tous ceux qui ressentent de la honte s'ils sont amenés à pleurer par mal être et qui choisissent de ne pas pleurer par fierté masculine". Le fameux "boys don't cry". Un autre sujet sur lequel il y aurait beaucoup à dire...
"Mon petit frère est très réservé et pudique. J'aurais bien voulu qu'il pleure par moments pour tout relâcher. Mais dans ma famille on ne pleure pas beaucoup", confesse d'ailleurs Camille Lellouche à ce propos.