Il existerait quatre grands types de cancer du sein identifiés ; alors pourquoi ne pas traiter de manière spécifique chaque tumeur ? C’est en tout cas la conclusion d’une étude américaine qui vient de sortir dans la revue Nature. Réalisée sur les tumeurs de 825 patientes, l’étude révèle aussi que les mutations génétiques individuelles sont légions et qu'elles ralentissent donc le processus d’identification.
Ces mutations sont aussi un gage de traitement déjà existant : des médicaments mis au point pour soigner d’autres cancers qui présentent les mêmes mutations génétiques pourraient donc être prescrits. Les spécialistes ont notamment remarqué que l’un des quatre types de cancer du sein avait plutôt les caractéristiques d’un cancer des ovaires ou des poumons : « Nous pourrions peut-être un jour guérir le cancer du sein et cette étude en est le premier pas », a commenté le Dr. Matthew, un des chercheurs de l’étude.
Laure Gamaury
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