Quand ce n'est pas Nicolas Sarkozy, c'est Carla qui assure la promo de l'ex-président de la République, même depuis les Etats-Unis. Invitée du très populaire talk-show d'Ellen DeGeneres, Carla Bruni-Sarkozy a affirmé qu'elle souhaitait, «en tant que citoyenne française», un retour de son mari dans la vie politique française.
« Je veux qu'il soit heureux et je me soucie de mon pays », a déclaré l'ancienne Première dame. Et de poursuivre : « En tant que femme, je ne souhaite pas qu'il revienne. Mais en tant que citoyenne française, je le souhaite ». « Il ne m'a jamais empêchée de faire quelque chose que j'aime et il m'a toujours soutenue (…)Je ne me vois pas lui dire : "ne le fait pas"», a conclu la chanteuse, en marge de sa tournée outre-Atlantique.
Des propos qui s'inscrivent dans la lignée de ceux qu'elle avait tenu dans les colonnes d'El Pais en juin 2013. « En tant qu'épouse, je préférerais qu'il n'y retourne pas (…) pour des raisons de santé, de sérénité et philosophiques, pas citoyennes », avait-elle précisé. Bernadette Chirac, proche de l'ex-édile de Neuilly, avait récemment affiché sa certitude de voir Nicolas Sarkozy revenir en 2017. « Evidemment » il souhaite revenir, avait-elle affirmé sur les ondes d'Europe 1.
Le storytelling autour du perpétuel retour se poursuit donc. Un Nicolas Sarkozy une énième fois présenté par ses proches comme le recours de la droite pour 2017. L'ex-Président a d'ailleurs profité de sa venue à New York pour s'afficher avec l'ancienne chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, elle aussi en pré-campagne pour la présidentielle américaine 2016.
Dear @HillaryClinton great to see you in NYC for a friendly and inspiring conversation #AmiedelaFrance pic.Twitter.com/istd2fN9Px
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 24 Avril 2014
Une rencontre que n'a pas manqué de mentionner Nicolas Sarkozy sur Twitter, en immortalisant le moment, accompagné de ce message sibyllin : « c'était un plaisir de voir (Hillary Clinton) à New York pour une conversation amicale et source d'inspiration ». Le premier "gazouillis" de l'ancien chef de l'Etat depuis le 21 mars.