C’était une décision très attendue. Ce mercredi matin, 25 ans après le survol du nuage radioactif de Tchernobyl sur l’est de la France, la cour d’appel de Paris devait trancher quant aux suites à donner à l’enquête sur les retombées de la catastrophe. C’est chose faite. Suivant l’avis du parquet général, la cour a ordonné un non-lieu général.
La cour estime en effet qu’aucun lien n’a pu être établi scientifiquement entre le passage du nuage, entre le 30 avril et le 5 mai 1986, et les maladies de la thyroïde constatées en France.
Quant au professeur Pierre Pellerin, seule personne mise en examen dans cette affaire, il bénéficie également d’un non-lieu. Soupçonné d’avoir caché des informations qu’il détenait sur la radioactivité amenée par le nuage, l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants, aujourd’hui âgé de 88 ans, était poursuivi pour « tromperie aggravée » depuis 2006.
(Avec AFP)
Crédit photo : AFP/Archives
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