Lorsque l'on vient de perdre un proche parent, sachez que légalement tout travailleur a le droit de bénéficier d’un congé exceptionnel.
Selon l’article L. 3142-1 du Code de travail, le salarié peut prétendre sans aucune condition d’ancienneté à deux jours de congés en cas de décès d’un enfant ou d’un conjoint (pacsé ou marié) et à un jour s’il s’agit de la perte d’un parent, des beaux-parents, d’un frère ou d’une sœur. S’il est déconcertant que la douleur soit hiérarchisée en fonction du lien de parenté qu’un salarié a avec la personne décédée, ces absences exceptionnelles sont toutefois rémunérées et non absolues.
Le nombre de jours de ce type de congés payés varie selon le secteur d’activités, l’entreprise et surtout la convention collective à laquelle vous êtes rattaché. Si vous pensez que vous pouvez vous absenter parce que votre parrain est décédé, cela va dépendre du bon vouloir de votre employeur. N’hésitez pas à négocier le nombre de jours d’absence.
Toutefois avant de bénéficier de ce congé pour évènements familiaux, il est impératif de fournir à votre employeur une demande de congé suite au décès d’un parent. Elle doit être accompagnée d’une copie de l’acte de décès. Légalement il n’y a pas de délais précis pour fournir ces justificatifs mais le plus vite sera le mieux.
Dans votre demande, faites simple et soyez concis. Indiquez le nombre de jours pris et les dates concernées. Voici un modèle pour vous faciliter la tâche :
Congé familial : bon à savoir
Nota Bene : ces jours de repos peuvent être posés dans la période dans laquelle a lieu l’évènement et non nécessairement le jour J. Ainsi, si cela arrive pendant vos vacances annuelles, il n’est pas possible de les reporter ou de les récupérer.
Priscillia Mudiaki