La situation, à quelques jours de l’ouverture du sommet de Copenhague est extrêmement fluctuante et faire des prévisions de quelque nature que ce soit serait un jeu périlleux.
Il est clair aujourd’hui que les relations entre les Etats-Unis et la Chine ne façonneront pas totalement l’accord, mais poseront les bases d’un nouvel équilibre à la fois politique et économique. La Chine a désormais acquis une position de leader significative. Cependant, c’est à l’Union Européenne que reviendra le rôle de produire le « deal » qui prendra la forme d’un accord cadre, jetant les bases d'un traité contraignant probablement redéfini plus tard en 2010.
La communauté économique et les entreprises se préparent à un défi double : Il faut à la fois encourager activement la fixation d’objectifs nationaux de réduction d’émissions et garder de la souplesse sur les mécanismes de mises en œuvre afin de s’adapter aux incertitudes des marchés et des technologies.
Qu'il y ait un accord à Copenhague ou pas, et quelque soit la forme que l'accord pourrait prendre, les résultats réels sont moins importants que la tendance générale qui se dégagera.
Ainsi des entreprises ne doivent pas se laisser leurrer par l’instabilité de la situation actuelle : le futur est plus clair que jamais. Et plus les politiciens s’approcheront d’un accord et plus la pression sera grande, pour les entreprises, sur le résultat à atteindre.