Après un premier débat à la mi-septembre sur France 2 qui avait marqué par son ton consensuel, les six candidats aux primaires socialistes ont à nouveau opposé leurs idées, hier soir, sur le plateau de la chaîne i
Ainsi, l’introduction à peine terminée, les participants lançaient les hostilités. Alors que François Hollande tacle discrètement les 35 heures, Ségolène Royal, juge « trop bureaucratiques » les réponses de la maire de Lille, avant de proposer l’interdiction des licenciements boursiers. « Ne faisons pas croire que nous revenons aux années 1960 », réagit alors Jean-Michel Baylet. Et quand François Hollande évoque des pénalités financières sur les licenciements, c’est au tour de Martine Aubry de réagir. « Tout ne s’achète pas par l’argent », lui lance-t-elle.
Ce second round des primaires aura également permis un duel entre les deux outsiders, Arnaud Montebourg et Manuel Valls, dont les échanges ont contribué à donner du relief à ce début de soirée. Le premier, candidat de la « démondialisation », n’hésitant pas à accuser le député-maire d’Evry de flirter avec les fondamentaux de la droite. « Arnaud, personne n’a ici le monopole de la gauche », s’est alors insurgé ce dernier.
Quoi qu’il en soit, ce débat qui, de l’avis des observateurs aura davantage mis en lumière des différences de styles que de réelles fractures idéologiques, a profité au député de Corrèze, François Hollande. Selon un sondage I
Crédit photo : AFP
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