Pour le moment les choses ne sont pas très claires malgré les examens passés par cette dame qui dit avoir une compresse, une aiguille ou un préservatif oublié lors d’une opération de réduction mammaire. En effet, à 16 ans, cette personne s’est faite opérer une première fois puis en 1986 pour arranger sa poitrine trop proéminente et c’est là que tout à commencé. Elle souffre énormément et a fait beaucoup d’infections depuis ces interventions, elle a donc porté plainte après avoir découvert des corps étrangers dans sa poitrine.
Maintenant les imageries médicales sont plus sophistiquées qu’à l’époque et il est certain que des traces suspectes sont bien là, laissant penser l’exactitude de ses dires. Celles-ci montrent une opacité de plusieurs centimètres qui pourraient être une compresse ou une aiguille comme a plaidé Christophe Couturier l’avocat de la plaignante.
Il souligne aussi que depuis cette dernière intervention chirurgicale sa cliente a attrapé de nombreuses infections jusqu’à même développer un staphylocoque. Sa cliente ne pourra plus se faire réopérer puisque il y a de forts risques de septicémie lorsqu’on est porteur de ce dernier.
Le juge des référés vient de nommer un expert auprès du tribunal de grande instance de Toulon qui devra analyser les composants. Celui-ci aura 4 mois pour définir les causes des déboires de la plaignante et se prononcer sur cette affaire. Il pourra même demander de nouveaux examens complémentaires avant de définir et de chiffrer le préjudice.