De 5 à 35 euros. C'est le montant de l'amende dont devront s'acquitter les parents d'élèves régulièrement en retard au moment d'aller chercher leur enfant à l'école. Une mesure coercitive votée, lors de son dernier conseil municipal, par les élus de Pontaul-Combault (Seine-et-Marne). Cette « punition » sera appliquée au bout de trois retards, mais concernera également les absences des enfants inscrits à la cantine. Le montant – plus clément – sera alors de 2 à 6€. Chose heureuse pour l'édile socialiste, les sommes seront entièrement reversées dans l'escarcelle de la ville.
Pour justifier cette décision, Sara Ferjule, maire adjointe de la ville, a indiqué à nos confrères de France 3 Ile-de-France, qu'un « enfant qui reste au-delà de 19 heures, cela nécessite de demander à nos animateurs de rester un temps supplémentaire, donc forcément, de payer des heures supplémentaires ». Et d'ajouter, concernant les absences à la cantine, que « si nous avons des repas en trop, nous devons les jeter ». Le montant des pénalités seront en fonction du quotient familial. Au-delà d'une responsabilisation des parents, il s'agit avant tout de faire des économies alors que les municipalités sont également touchées par la crise et les efforts de réduction de la dépense publique.
D'ailleurs, ce n'est pas la première ville de France à faire ce choix. Comme le rappellent nos confrères de Metronews, Montpellier avait pris cette mesure dès 2013, les parents arrivant en retard devant s'acquitter d'une amende de 8 euros. On trouve également d'autres municipalités, notamment Bourogne (territoire de Belfort), qui a mis en place une amende de 5 euros par tranche de quinze minutes de retard des parents, ou encore à Asnières, dans les Hauts-de-Seine.