Cet adolescent ne voulait pourtant inviter que 29 personnes à sa fête d’anniversaire. Les paramètres de confidentialités étant assez compliqués à activer sur Facebook l’évènement est devenu plus ou moins public. Chaque invité pouvait inviter à son tour 60 personnes et au final c’est plus de 33 000 personnes qui étaient attendues à l’anniversaire de Benjamin.
De plus, un évènement portant le même nom que la soirée du garçon a été crée en parallèle et là 15 000 personnes étaient aussi invitées.
Au total presque 50 000 personnes étaient invitées pour une simple boum ! Lorsque le père du jeune garçon a découvert le pot aux roses il a du prévenir la police, qui utilise régulièrement les réseaux sociaux, pour que tout débordement soit évité et qu'elle puisse l’aider à interrompre cet événement.
Un agent de police a déclaré : "les collègues seront briefés ce soir-là et feront des patrouilles. Pour autant, on est en démocratie pas dans un Etat policier. Il y a d'autres missions que la police se doit aussi d'assurer. "
La maire de Chamalières la petite ville où réside Benjamin et sa famille s’est aussi exprimé sur le sujet : "On va prendre contact avec cette famille dès que possible. Il y a toujours des personnes qui trouveront rigolo de s'y rendre. On n'exclut donc pas de décider de manière préventive d'un arrêté de circulation sur cette rue et d'y installer une unité de la police municipale, en liaison avec la police nationale, le temps de la soirée."
Quand au père de Benjamin il a été ferme : « la maison sera fermée. Aucune fête n'y est organisée. Mon fils ne fêtera pas là son anniversaire, que ce soit bien clair ! ». Donc pas de fête d’anniversaire pour benjamin cette année !
A l’heure où il est de plus en plus difficile de gérer l’identité vituelle de ses enfants sur Facebook, cette histoire devrait faire réfléchir pas mal de parents !