Interdits à la vente au public pour leur dangerosité, les engins pyrotechniques destinés à produire des feux d’artifice continuent de circuler sur le marché noir, provoquant leur lot d’accidents en amont de la fête nationale du 14 juillet. Dans le IXe arrondisseent de Paris samedi soir, un adolescent de 14 ans s’est blessé avec un mortier, pétard très puissant. Le jeune garçon a vu quatre de ses doigts arrachés par l’explosion de l’engin. Un peu plus loin, dans le XVIIIe, un jeune de 13 ans a subi le même sort. A Courbevoie enfin, un jeune homme de 24 ans a été grièvement blessé avec un engin pyrotechnique.
Une semaine meurtrière
Dans la nuit du 13 juillet, à Montreuil, un autre homme de 27 ans avait perdu un pouce et trois phalanges en allumant la mèche d’un mortier. Le même soir un jeune de 19 ans s’est arraché deux doigts à Arcueil. Les pétards interdits avaient également fait une victime 12 juillet dans le XIIIe arrondissement parisien : l’homme a perdu tous les doigts de la main gauche.
Des mutilations le plus souvent irréversibles qui encouragent la Police à renforcer la lutte contre la contrebande de pétards. Le 10 juillet, un stock de 200 kg d’engins pyrotechniques a ainsi été saisi dans un commerce d’Aubervilliers ; quelques jours plus tard la police découvrait 500 kg de marchandise dans une épicerie du XVIIIe arrondissement.