Après le carton de son précédent spectacle « Motherfucker », Florence Foresti a pris un peu de temps pour elle, restant chez elle à faire « de la couture et de la déco », comme elle le confie au site belge 7 sur 7. Mais il a bien fallu que l’humoriste chouchou des Français sorte de sa cachette. Depuis quelques semaines, la voilà donc repartie sur les routes avec un tout nouveau one-woman show baptisée « Madame Foresti ». Sur scène, celle qui déclarait récemment sa flamme à son homme dans les médias, n’épargne aucun sujet : ménopause, cancer, féminisme, et même Twitter, un réseau social qu’elle semble avoir en aversion. A 7 sur 7, elle explique son point de vue :
« C'est mon chien qui twitte. Il n'est pas très actif sur le réseau social. J'ai retiré le sketch sur Twitter pendant un temps. En fait, je trouve que Twitter, c'est un nivellement vers le bas. C'est court, c'est immédiat, il y a moins de réflexion. Ça rend accro aussi. C'est là tout le paradoxe humain. On plonge dans le voyeurisme... En fait, les gens ont tendance à adorer la merde. Moi la première. Quand je suis sur Twitter, je lis les trucs people et sensationnels. Ça va tellement plus vite, c'est tellement plus rigolo que les trucs de fond. Je vois bien que ça me pousse à être superficielle. Le débat ne se fait plus et on devient tous des connards. Ça m'attire à être superficielle. Le débat ne se fait plus. On est voyeur et superficiel. Je m'en méfie ».
« J'avais besoin de l'exprimer plus directement. Ça devait bouillonner en moi. Mais je préfère quand même quand c'est plus 'dilué'. "Faites-vous respecter !" Voilà mon appel aux femmes. Je trouve que la jeune génération, beaucoup de jeunes filles se laissent appeler "connasse", par exemple. Elles se dévaluent. C'est inacceptable. J'ai été élevée dans la confiance et dans l'estime. Et je n'aime pas quand des femmes prennent part à ce dénigrement. Elles sont un peu complices de ça ! »