Plus de transparence et plus de maîtrise des données privées, Google + veut afficher sa bonne volonté et tacler Facebook sur un sujet qui a terni la réputation du plus grand réseau social du monde. Comme le déclare Frances Haugen, chef de produit chez Google, dans une vidéo (ci-dessous) datée du 12 juillet : « nous accordons beaucoup d’importance au fait d’aider nos utilisateurs à contrôler leur vie privée ». Nouvelle idée des génies de la Silicon Valley : les membres n’auront pas à déclarer leur sexe. Homme ou femme, l’utilisateur pourra être désigné par des pronoms neutres s’il le désire. Selon Frances Haugen, la possibilité de ne pas déclarer de sexe aurait été inspirée par de nombreuses demandes d’internautes.
Les pratiques de plus en plus observées de harcèlement (cyber-bullying), de racisme et d’homophobie pourraient-elles être freinées par la non divulgation du sexe de l’usager ? Encore faut-il que les « sexe anonymous » camouflent aussi leurs prénoms et photos…
Une autre théorie suppose que Google + essaierait de masquer le fait que 85% des utilisateurs de Google sont des hommes, tandis que Facebook réussit là où nos institutions échouent : la parité presque parfaite et même des profils féminins plus actifs.
Une chose est sûre, la bataille entre les deux géants a commencé, avant même que les profils Google + ne soient rendus publics. Lever de rideau le 31 juillet.
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(Source : washingtonpost.com)
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