D’après le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep), la loi Hadopi est absolument indispensable pour protéger les auteurs et faire vivre le marché de la musique et plus largement les autres. Il est donc impensable pour les membres de ce syndicat de voir la loi tout simplement abroger.
Pour autant, Hadopi pourrait évoluer en Hadopi 2 en corrigeant certains de ses défauts de jeunesse. Par exemple, la coupure internet en conséquence de récidive (après l’envoi de mails et d’un courrier recommandé) pourrait être supprimée. Par contre, l’amende devrait rester si l’on en croit le Syndicat national de l'édition phonographique.
« La ligne rouge à ne pas franchir serait la suppression de toute forme de sanction. Un niveau d'amende suffisamment dissuasif pour que télécharger illégalement ne soit pas plus intéressant que s'abonner à une offre » serait ce qui est nécessaire pour que les internautes ne téléchargent plus.
Actuellement, Pierre Lescure est chargé d'étudier le dossier Hadopi.