C'est un fléau qui perdure : le harcèlement scolaire.
Un sujet qui n'en finit pas d'être d'actualité. Le 6 novembre dernier, la Cour d'appel de Nancy a relaxé quatre élèves poursuivis pour des faits de "harcèlement ayant entraîné le suicide" de Lucas, ce collégien de 13 ans qui s'était donné la mort à son domicile... Lucas était notamment victime de violences à caractère homophobe.
Mais c'est outre atlantique qu'une voix très familière s'est faite entendre à propos de ce fléau qui touche bien des pays. Le 12 novembre, l'iconique Victoria Beckham a effectivement ouvert la parole à travers une publication Instagram très relayée. Très sociétale forcément, mais aussi très intime. Il faut l'écouter...
Sur le post Insta de l'ancienne Spice Girl, on peut entendre : "J'ai été beaucoup persécutée". Victoria Beckham a partagé des photos d'elle, enfant. Et s'adresse à sa propre fille, Harper : "... j'en parle souvent à Harper et je lui dis : "Tu sais, si tu vois une petite fille, seule, dans un coin, cette petite fille, c'était maman et ça fait mal"
"Je suis tellement fière d'éduquer une fille si forte et aimante. En grandissant, j'ai été intimidée à l'école et je dis souvent à Harper à quel point il est important d'appeler si quelqu'un est victime de harcèlement", détaille la star. Il est à noter que de plus en plus de voix s'élèvent pour épingler ce fléau.
Et parmi elles, beaucoup de voix de mamans.
Marraine de l'Association Soeur Emmanuelle, l'animatrice Faustine Bollaert s'était ainsi exprimée dans le cadre de la soirée spéciale "Harcèlement scolaire : briser le silence" de France 2 : "Ma fille qui est en CM2 m'a confiée le contenu d'un petit mot qu'elle a vu passer en classe où on est vraiment dans les prémices du harcèlement. Elle m'a dit : 'J'ai vu ça, ça m'a choquée'... Il faut que la peur et la honte changent de camp"
"On a du mal à saisir le décalage entre ces mots d'une violence inouïe et les actes de ces enfants. C'est absolument insupportable pour la mère que je suis, mais surtout pour la citoyenne... J'ai des enfants qui me disent : 'Quand je parle à mes parents, il ne se passe rien, quand je parle à l'école il ne se passe rien, quand je parle à la police, il ne se passe rien'. Qu'est-ce qu'il leur reste ?"