Ces unités spécialisées des forces armées honduriennes comptent un millier de soldats. Les bataillons verts ne se contentent pas de replanter massivement, ils combattent également l'exploitation forestière illégale, luttent contre les causes d'incendies et assistent les communautés locales selon les déclarations du ministre hondurien de la Défense Marlon Pascua.
Cette armée verte concentre ses efforts sur la région d'Olancho, située dans le nord du pays, en ciblant particulièrement la réserve de biosphère de la rivière Platano élue au rang de patrimoine mondial par l'UNESCO dès 1982.
Durant ces dernières semaines, les militaires ont déplacé quatorze familles localisées jusque la dans le centre de la réserve, récupérant ainsi des hectares de terres de pâturage pour les rendre à la forêt.
Cette réserve de biosphère, placée cette année sur la liste du patrimoine mondial en voie de disparition par l'UNESCO, représente 7 % du territoire national. Ce vestige congru de la forêt tropicale d'amérique centrale est menacé par l'exploitation illégale du bois et l'agriculture.
Le gouvernement hondurien affirme ne pas disposer des moyens nécessaires à la réalisation de ses objectifs de sauvegarde de cette immense réserve naturelle. L'armée estime indispensable le recrutement de 1500 soldats supplémentaires pour arriver à securiser durablement lez zones les moins accessibles.
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