Société
"Pelicot est juste l’arbre qui cachait la forêt" : un homme avoue avoir violé une quinzaine de femmes par soumission chimique
Publié le 20 mars 2025 à 13:30
Par Léna C. | Journaliste
Léna est spécialisée dans les sujets liés au bien-être.
Dans l'Hérault, un paysagiste trentenaire est accusé d'avoir drogué puis violé des femmes, dont des mineures. Mis en examen le 19 mars, il a avoué les faits.
"Pelicot est juste l’arbre qui cachait la forêt" : un homme avoue avoir violé une quinzaine de femmes par soumission chimique
Dans l'Hérault, un paysagiste trentenaire est accusé d'avoir drogué puis violé des femmes, dont des mineures. Trois plaintes, dont deux déposées le 24 janvier dernier, ont mené à l'arrestation du trentenaire. Arrêté par la gendarmerie le 11 mars, le paysagiste a depuis avoué ses actes, rapportait le journal local Midi Libre le 17 mars. Le paysagiste a expliqué son mode opératoire : il leur administrait une dose d'"alprazolam, un puissant sédatif, pour endormir ses victimes avant de les violer." L'accusé est mis en examen depuis le 19 mars, et les enquêteurs poursuivent leurs recherches pour identifier des victimes.
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Trois mois après la fin du procès Mazan, une nouvelle affaire de viols par soumission chimique éclate dans l'Hérault. 

Un homme de 34 ans est accusé d'avoir drogué puis violé une quinzaine de femmes. Arrêté par la gendarmerie le 11 mars, le paysagiste a depuis avoué ses actes, rapportait le journal local Midi Libre le 17 mars. L'accusé est mis en examen depuis le 19 mars, et les enquêteurs poursuivent leurs recherches pour identifier des victimes.  

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L'affaire résonne amèrement avec le procès des viols de Mazan. Pour rappel, le 19 décembre dernier, Dominique Pelicot a été condamné à 20 ans de réclusion sur viols aggravés sur sa femme Gisèle. A la suite du procès qui aura duré quatre mois, il est reconnu coupable de l'avoir droguée, violée et fait violer par au moins 51 autres hommes, tous reconnus coupables par la cour.

Plusieurs plaintes pour soumission chimique

Dans cette nouvelle affaire, deux plaintes, déposées le 24 janvier dernier, ont mené à l'arrestation du trentenaire. Ce jour-là, deux femmes se sont rendues à la gendarmerie de Saint-Jean-de-Védas (commune proche de Montpellier).

La première a expliqué aux enquêteurs avoir été droguée après avoir pris un café avec le paysagiste de ses parents. D'après les informations de Midi Libre, l'homme lui aurait au cours de la conversation demandé un paracétamol, en prétextant avoir mal à la tête. La femme se serait alors absentée de table. S'en suit une perte de mémoire, après laquelle elle se serait réveillée dans son lit. Les analyses d'urine que la femme a ensuite effectuées à l'hôpital ont révélé des traces de benzodiazépines (médicament qui provoque une forte somnolence). Elle n'avait pourtant ingéré aucun médicament.

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Le même jour, une deuxième plainte est portée par une femme qui rapporte le même type de faits. 

Les gendarmes font alors le rapprochement avec une précédente plainte déposée en octobre 2024. Une femme avait été retrouvée inconsciente dans son lit - et couverte d'un simple drap - après la venue du paysagiste chez elle.

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Quinze victimes dont des jeunes femmes mineures

Placé en garde à vue le 11 mars, l'homme de 34 ans a rapidement reconnu les faits. Il a avoué avoir commis des viols par soumission chimique sur une quinzaine de femmes. Parmi elles se trouvent des mineures. 

Le paysagiste a expliqué son mode opératoire : il leur administrait une dose d'"alprazolam, un puissant sédatif, pour endormir ses victimes avant de les violer." Le trentenaire a ajouté avoir filmé ces actes et avoir agi "sous l'emprise de cocaïne".

Mis en examen le 19 mars, l'homme encourt jusqu'à 20 ans de réclusion criminelles pour des faits de "viols avec administration d'une substance à la victime à son insu pour altérer son discernement" et d'"administration de substance nuisible avec préméditation ayant porté atteinte à l'intégrité physique."

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