
Shakira a enflammé les Grammy Awards, le 2 février. La chanteuse colombienne a concentré l'attention des caméras à deux reprises. La première lorsqu'elle a livré une performance dansée et chantée sur les notes de "Ojos Asi", son titre sorti en 1999. La seconde lorsqu'elle a reçu le Grammy du meilleur album pop latin pour "Las Mujeres Ya No Lloran" des mains de Jennifer Lopez. Une belle mise en lumière pour celle qui fêtait ce soir-là son 48e anniversaire.

En souvenir de cette soirée spéciale, Shakira a publié une vidéo des coulisses sur son compte Instagram, le 5 février. "Je n'ai pas dormi pour me préparer à ce qui allait être une nuit inoubliable !", a-t-elle écrit en légende de ces images. La vidéo s'ouvre sur une Shakira à genoux sur une plateforme ronde, répétant des mouvements de danse du ventre. Des huit à en avoir la tête qui tourne auxquels les internautes ne sont pas restés insensibles.
"La seule, l'unique", "il n'y en a pas deux comme elle" ou encore "définitivement inoubliable", écrivent certains en commentaires des images. D'autres relèvent la difficulté de ces mouvements avec humilité : "j'ai mal aux intestins rien qu'en la regardant", écrit une abonnée avec humour.

Le soir des Grammys, Shakira a brillé par ses performances artistiques mais aussi par ses mots. Lors de son discours de remerciements, la chanteuse a dédié son prix aux sans-papiers présents aux États-Unis. "Dans ce pays, vous êtes aimés, a déclaré l'artiste colombienne. Vous en valez la peine et je me battrai toujours pour vous."
Pour rappel, depuis son investiture à la Maison blanche, le 20 janvier dernier, Donald Trump s'est immédiatement attelé à son offensive contre les sans-papiers sur le sol américain. "Je vais signer aujourd'hui un décret demandant aux ministères de la Défense et de la Sécurité intérieure de préparer un centre pour 30 000 migrants à Guantanamo Bay", a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche, le 29 janvier, ajoutant qu'il s'agirait de "criminels" en situation irrégulière.
Le 27 janvier, Selena Gomez avait exprimé son soutien aux sans-papiers mexicains. Dans une vidéo Instagram, elle se filmait en train de pleurer après les déportations d'immigrés sans papiers par les services de l'immigration et des douanes. Un contexte politique xénophobe qui a imprégné les Grammys cette année.