Le corps médical établit une distinction entre insomnie aiguë et insomnie chronique. D’après la National Sleep Foundation américaine, la première est liée au stress de la vie quotidienne, comme quand vous n’arrivez pas à vous endormir à la veille d’un entretien d’embauche ou après une dispute avec votre partenaire. Nous en avons quasiment tous fait les frais, et nous savons que nous n’en avons gardé aucune séquelle.
En revanche, on définit une insomnie chronique comme un trouble du sommeil survenant au moins trois nuits par semaine pendant au moins trois mois. C’est ce second type d’insomnie qui peut entraîner toute une série de risques pour la santé, et un traitement médical sera peut-être nécessaire.
Les troubles du sommeil liés à l’insomnie chronique n’ont parfois rien de régulier. Mais il peut être utile de prendre des habitudes pour retrouver le sommeil, comme arrêter de faire du sport et s’abstenir de boire de l’alcool plusieurs heures avant d’aller se coucher, afin de se détendre et de souffler un peu, ce qui évite de fixer le plafond dans le noir pendant des heures.
Si vous décidez de leur parler de votre insomnie chronique, la plupart des gens penseront que vous faites allusion à l’insomnie aiguë qu’ils ont probablement vécue à un moment ou un autre. Mais, comme beaucoup de troubles mal diagnostiqués, leur empathie déplacée est parfois terriblement frustrante. Tâchez cependant de vous souvenir qu’ils sont pleins de bonne volonté, et de ne pas vous formaliser s’ils s’exclament : "C’est pas vrai! Moi aussi!"
Pour la plupart des spécialistes, les somnifères ne peuvent aider que ponctuellement à diminuer les troubles du sommeil, sans oublier qu’ils sont parfois inefficaces, voire dangereux. Pour des problèmes persistants, de nombreux médecins recommandent une thérapie comportementale. Au lieu de faire disparaître les symptômes de l’insomnie...
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