Johnny Depp de retour dans "Pirates des Caraïbes" ? Ca ne se fera pas (et c'est tant mieux)

Le procès Depp-Heard a certainement été l'événement judiciaire le plus médiatisé de l'année. Le 1er juin, Amber Heard a été reconnue coupable de diffamation par le tribunal de Fairfax, en Virginie, et condamnée à verser la somme d'environ 10 millions de dollars à son ex-mari. Johnny Depp, lui aussi reconnu coupable, a de son côté été sommé de débourser 2 millions.

Malgré ce verdict limpide qui pénalise les deux parties, nombreux·ses sont les fans à l'avoir interprété comme une victoire de Johnny Depp. Le comédien lui-même a d'ailleurs commenté dans la foulée sur les réseaux sociaux que le jugement lui avait "rendu la vie". Et de nouveaux projets ? C'est en tout cas ce que la rumeur d'un potentiel retour à la franchise Pirates des Caraïbes laissait entendre.

Et les réjouissances de ses supporters et supportrices à l'annonce (fausse) d'une telle initiative de nous faire saigner les oreilles.

"Je crois absolument, après le verdict, que Pirates est prêt à être rebooté avec Johnny en tant que Capitaine Jack de retour à bord", avait déclaré un ancien cadre de Disney au magazine People. "Il y a juste trop de trésor potentiel au box-office pour un personnage bien-aimé profondément ancré dans la culture Disney".

De quoi faire (encore) mentir la fameuse rhétorique selon laquelle les accusations de violences conjugales et sexuelles "brisent des carrières". Surtout quand on sait que Johnny Depp n'est pas tout à fait tirer d'affaire judiciaire, puisqu'un nouveau procès à son encontre - cette fois loin des caméras - débutera le 25 juillet prochain. Il est accusé d'avoir frappé un membre de l'équipe du film City of Lies, Gregg Brooks, en avril 2017, rappelle Le Figaro.

Un·e attaché·e presse de Depp a toutefois mis un terme à ces bruits de couloirs, les clamant tout bonnement "faux". L'homme derrière le projet, le producteur Jerry Bruckheimer, a confirmé les démentis, sans omettre de rester vague : "l'avenir n'est pas encore décidé." Reste à espérer que "l'avenir" ne consacre pas un homme bel et bien condamné, par pure misogynie.