Une courte phrase déclarée au quotidien Handelsblatt qui provoque un véritable tollé. Alors qu’on l’interrogeait sur l’instauration de quotas de femmes au sein des directions des grandes entreprises, le patron de la Deutsche Bank Josef Ackermann a admis qu’il n’y en avait aucune au sein de son comité exécutif, et a ajouté : « J’espère toutefois qu’un jour ou l’autre, (la direction) sera plus jolie et plus colorée » en accueillant des femmes.
La réaction du gouvernement allemand ne s’est pas faite attendre, puisque la ministre conservatrice des consommateurs, Ilse Aigner lui a conseillé d’aller se promener dans un musée ou dans un champ de fleurs. Pour autant, la coalition au pouvoir en Allemagne ne s’entend pas sur la nécessité d’instaurer des quotas de femmes au sein des directions des grandes entreprises. La chancelière Angela Merkel y est d’ailleurs ouvertement opposée.
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