«Pratiquez une activité physique », « évitez les aliments gras, salés, sucrés » : n’aurait-on pas, à tort, culpabilisé les enfants en infiltrant dans leurs dessins animés des messages subliminaux ? D’après une étude britannique, l’obésité ne serait pas due aux penchants des plus jeunes pour les glucides ou à l’addiction aux écrans, mais au comportement alimentaire de leurs parents. « Nous n’avons pas trouvé d’évidence selon laquelle l’inactivité physique précède l’obésité, en l’occurrence l’obésité précède bien l’inactivité ! » s’exclame dans le Telegraph le Dr. Linda Voss de l’Ecole de médecine Péninsule. En revanche, une petite-fille dont la mère est en surpoids aurait dix fois plus de chances de souffrir d’obésité avant l’âge de 8 ans, contre six fois plus pour les garçons dont le père présente la même pathologie. Ainsi la maladie se transmettrait essentiellement entre les membres de même sexe.
Le gouvernement britannique, fermement engagé dans la lutte contre l’obésité, a débloqué au cours de la dernière décennie un investissement de plus de deux milliards de livres. Parmi les nouvelles priorités, l’éducation alimentaire des parents, notamment dans le rationnement des portions, toujours bien trop importantes.
Emilie Gardes
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