Cette étude a été menée aux Etats-Unis et les résultats du Journal of the American Médical ont été publiés par des chercheurs de l'université de Harvard. Pour tester l'impact des soupes en conserve, des test sont réalisés sur deux groupes de personnes pendant plusieurs jours. D'un côté des personnes qui ont consommé de la soupe, de l'autre des personne qui n'en ont pas consommée.
L'analyse de leurs urines présentaient au bout de 5 jours un taux très élevé de bisphénol A pour les consommateurs de soupes en conserves. Alors que les autres consommateurs de soupes fraîches n’avaient rien.
Jenny Carwile, co-auteure de cette étude, explique que beaucoup de personnes qui consomment des boissons restées longtemps dans un emballage prennent le même risque. Ce qui devient le pire c’est que la nourriture en conserve va devenir un sujet d'inquiétude important, car on en consomme de plus en plus. Il faut savoir que depuis quelque temps on sait la dangerosité du bisphénol A et que ses composants chimiques sont dans les canettes et dans les boîtes de conserve, mais aussi dans certains amalgames de soins dentaires.
On les suspecte d’être des perturbateurs endocriniens et sujets à augmenter le nombre de cancers comme ceux de la prostate ou du sein. Les chercheurs n'ont toutefois pas pu définir quelle quantité de composants restaient, après la consommation de ces conserves, dans le corps.
En France, le bisphénol A est interdit pour les produits utilisés par les enfants depuis la loi de l'Assemblée Nationale votée le 12 octobre.
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