Ce sont dix millions de Français d’après les statistiques qui ne pourraient pas accéder aux crédits normalement (c'est-à-dire en ayant une assurance pour l’accompagner comme tout à chacun) à l’heure actuelle, car lorsqu’arrivent les fameux questionnaires de santé, il ne faut pas avoir eu le moindre petit souci de santé pendant 10 voir 15 ans auparavant (suivant les questionnaires). Pour avoir ce fichu accord de l’organisme prêteur et que ce soit votre banque ou une autre, le souci est le même.
Mais cela va changer avec la nouvelle convention qui a été signée hier entre les associations de malades, les banques et les assurances sous l'égide de l'Etat : un texte pour améliorer le dispositif actuel a été présenté et il entrera en vigueur en septembre prochain selon les déclarations de Mme Lagarde lors d’un interview radiophonique.
Tout ceci est fait sous couvert de la convention Aeras, pour "s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé" et de la Halde qui avait également proposé des mesures pour lutter contre les discriminations de plus en plus fréquentes dans les assurances des emprunteurs.
Enfin, après un an de négociations, c’est fait et les prêts pourront être assurés sans avoir des échéances exorbitantes et hors des logiques ou des convenances .