Il y a beaucoup d'organisations et groupes qui combattent le mariage pour tous, des pacifiquement vindicatifs comme actu-chretienne.net ou blogdei, mais il y en d'autres beaucoup moins attachés à la démocratie, en voici quelques exemples édifiants :
L'alliance royale, parti politique prônant le retour à la royauté, voudrait rétablir un roi qui nommerait premier ministre, garde des sceaux, ministre d'état et haut conseil, le peuple pourrait choisir quelques élus qui formeraient le gouvernement chargé de soumettre la politique au monarque qui déciderait au final. Le nouveau roi ne pourrait qu'être catholique et ne pourrait accepter le mariage pour tous. L'idée est de gagner démocratiquement le pouvoir pour ensuite mettre fin à cette même démocratie.
Le Groupe d'Action Royaliste (GAR), qui n'est ni un mouvement politique ni un parti, mais une structure militante de communication, d'actions et de formation politique, combat le syndicalisme d'aujourd'hui, le libéralisme, le socialisme et le communisme, il défend un retour à la royauté catholique, leur devise expliquée "Notre jour viendra : Seules les minorités actives prendront le dessus le moment venu" exprime leur détermination à imposer leur idéologie en abolissant la démocratie.
Le lys ardent, autre site royaliste très chrétien, lance des appels à manifester et à prier contre le projet de loi.
Action française est, sans conteste l'un des groupes les plus actifs contre la légalisation du mariage pour tous. Située tellement à l'extrême droite, qu'il n'en est plus dans le cadre, cette organisation royaliste et nationaliste abhorre la république. Pour l'histoire, après la défaite de 1940, l'action française s'était ralliée avec ferveur à Pétain. Ses leaders de l'époque, Maurras et Pujo ont été condamnés pour « intelligence avec l'ennemi » et emprisonnés dès après la guerre. L'ensemble des groupes royalistes, s'oppose avec vigueur, au mariage pour tous comme ils combattent la démocratie.
Civitas, puissant groupement intégriste catholique proche des leféveristes est le plus médiatisé, son objectif politique est de remplacer la république par une théocratie dirigée par une église, non reconnue par le Vatican, trop laxiste à ses yeux. Cette association se définit elle-même comme un « lobby catholique traditionaliste ». Alain Escada, miltant et activiste belge issu du courant d'extrême droite national-catholique, secrétaire général de Civitas depuis 2009 est un ancien cadre du front nouveau de Belgique et un lepeniste historique.
Ces habituels adversaires du débat revendiquent aujourd'hui leur droit à s'exprimer, mais leur but ultime semble bien ailleurs que notre liberté d'expression.