Sa nomination en tant que premier secrétaire du Parti socialiste, en lieu et place d’Harlem Désir, n’était pas vraiment une surprise. Avec 67% des voix, l’ancien conseiller de Paris va tenter d’instaurer un nouveau souffle dans un Parti socialiste qui est un peu asphyxié depuis quelques semaines et surtout que les Français redonnent leur confiance au président de la République. « François Hollande a stoppé le déclin. On est à la mi-temps du quinquennat et on peut constater que tout ce qui était en place à la fin du quinquennat Sarkozy, toutes les difficultés, ont été affrontées. Pas toutes surmontées, mais affrontées », a réagi le nouveau numéro un PS dans un entretien accordé au Grand Rendez-vous (Europe 1, i-TELE, Le Monde).
« La première partie du quinquennat, il l’avait dit au départ, c’était pour stopper le déclin, essayer d’assainir la situation, créer les conditions d’une remontée de la France, dans la justice » a ajouté le député de Paris. Jean-Christophe Cambadélis essayera de ressouder un parti, et même plus largement une gauche qui est très divisé, comme il l’avait fait en 1994, en organisant les Assises de la transformation sociale, de grands forums où la gauche politique, associative ou syndicale, se parle. Cambadélis active ou réactive les réseaux de militants qui évoluent chez les écologistes, les communistes, les socialistes ou les alternatifs, les syndicalistes ou les associatifs.