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Pour Jean-Marie Bigard, on ne peut même plus "prendre une fille dans ses bras" à cause de #MeToo
Publié le 31 décembre 2024 à 11:00
Par Clément Arbrun | Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Les ravages de #MeToo ? Ils sont indéniables, à en croire le philosophe Jean-Marie Bigard, qui s'est exprimé sur le sujet auprès de Jordan de Luxe...
Pour Jean-Marie Bigard, on ne peut même plus "prendre une fille dans ses bras" à cause de #MeToo
Pour Jean-Marie Bigard, on ne peut même plus "prendre une fille dans ses bras" à cause de #MeToo Les ravages de #MeToo ? Ils sont indéniables, à en croire le philosophe Jean-Marie Bigard, qui s'est exprimé sur le sujet auprès de Jordan de Luxe... Jordan De Luxe dans son émission, demande à Jean-Marie Bigard si "tous les #MeToo" ne "vont pas trop loin quand même, tout le monde se fait arrêter, les gens se méfient". Réponse spontanée du principal concerné ? "La seule chose qu'on craignait avant, c'était de se prendre un râteau... Qu'une fille te dise : non, je n'accepte pas ta proposition..." ..." Mais bordel ! On avait le droit de demander à une fille 'est-ce que je peux vous prendre dans mes bras ?'...". Ce qui ne sera plus le cas du tout aujourd'hui, à en croire l'humoriste.
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Tex, Patrick Sébastien, Philippe Candeloro, Jean-Marie Bigard... Bien souvent, les grands esprits de ce siècle sont au rendez-vous dès qu'il s'agit d'évoquer la révolution #MeToo, et ses conséquences forcément néfastes sur la société patriarcale. Vous aviez toujours rêvé de recueillir leur opinion éclairée à ce sujet ? C'est désormais chose faite.

Après "Pat Seb" qui fustige la place des menstruations et autres sujets tabou dans le stand up - oui oui, lire notre billet d'humeur à ce sujet - et quelques discours type "c'était mieux avant" d'illustres orateurs (comme ce comédien dans cette séquence inénarrable) nous revoilà sur le podium des prises de parole "anti-#MeToo" et "anti-Wokistan" avec un tout nouveau coup de gueule signé Jean-Marie Bigard. L'humoriste au phrasé subtil s'est effectivement permis auprès de Jordan de Luxe d'évoquer son chagrin concernant la société actuelle.

Et plus précisément... la peur que les hommes éprouvent. 

Oui oui, les hommes, pas les femmes. Peut-être pas la prio' absolue à l'heure de l'affaire Mazan. A en croire Jean-Marie Bigard, les mecs ne peuvent même plus demander aux filles la permission de "les prendre dans leurs bras" à cause de #MeToo... 

Et le comédien de développer... 

A l'heure de #MeToo, les hommes prennent conseil auprès... De Jean-Marie Bigard (oui oui)

#MeToo fait-il plus de mal que de bien aux relations hommes-femmes ?

Sans le formuler ainsi, c'est ce que suggère tout de même Jordan De Luxe dans son émission, lorsqu'il demande à Jean-Marie Bigard si "tous les #MeToo" ne "vont pas trop loin quand même, tout le monde se fait arrêter, les gens se méfient". Réponse spontanée du principal concerné : "La seule chose qu'on craignait avant, c'était de se prendre un râteau"...

"Qu'une fille te dise : non, je n'accepte pas ta proposition... Mais bordel ! On avait le droit de demander à une fille 'est-ce que je peux vous prendre dans mes bras ?'...". Ce qui ne sera plus le cas du tout aujourd'hui, à en croire l'humoriste, appuyant sa réflexion face à un animateur opinant du chef.

Et le grand ami de Laurent Baffie y va même de sa confession : "Il y a des jeunes qui viennent même me voir et me demandent directement : mais m'sieur Bigard, comment on fait, aujourd'hui, pour rencontrer quelqu'un ?". Jean-Marie Bigard, futur coach en séduction ? On tient peut-être là un scoop.

Cet avis-là n'est pas propre à Jean-Marie Bigard.

Camille Lellouche à l'unisson l'a récemment revendiqué, affirmant : "Le féminisme c'est l'égalité entre hommes et femmes. La complémentarité. Je ne suis pas d'accord avec une société qui veut enfoncer les hommes jusqu'au bout. Alors qu'il y a quand même des hommes très bien..."

"Il y a beaucoup d'enfoirés évidemment. Mais je suis avec un mec, par exemple, qui est super. Je n'aime pas l'idée de rabaisse un homme. Car je n'aime pas l'idée de généraliser. Et j'ai des amis qui ont peur de parler aux femmes, qui ont peur de parler aux femmes dans la rue !"

Un témoignage à retrouver ici. On en profite pour recommander, plutôt que les décryptages de Jean-Marie Bigard, l'essai que la militante féministe et documentariste Ovidie a dédié à ce grand sujet épineux qu'est "la b*se après #MeToo". 

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