La flibansérine était promise à un bel avenir (nous vous en parlions ici ), destinée par ses pères du laboratoire Boehringer Ingelheim à venir en aide aux femmes souffrant de troubles du désir dus à la ménopause, une grossesse ou tout autre facteur inhibant la libido.
La FDA – Food and drug administration-, autorité de régulation américaine, a mis un sérieux frein à la carrière de cette molécule pourtant sur le point d’être lancée après des tests cliniques probants. Un comité composé de sept femmes et quatre hommes a refusé sa commercialisation, estimant que son efficacité ne pouvait être prouvée, et pointant les effets secondaires trop fréquents, notamment des états dépressifs. Le comble pour un médicament censé agir au niveau du cerveau pour nous détendre et stimuler le désir !
Une marche arrière qui confirme, selon les experts de la FDA, la grande «complexité émotionnelle» de la sexualité féminine, bien plus difficile à appréhender que le mécanisme érectile de l’homme.
Cougars, des femmes prédtarices ?