L’attitude des femmes à l’égard de leurs paires change lorsqu’elles ovulent. C’est la conclusion d’une étude intitulée Money, Status, and the Ovulatory Cycle, et menée par quatre chercheurs en marketing et en psychologie de l'université du Texas, aux Etats-Unis.
Partant du principe selon lequel « les problèmes de statut social des femmes prennent plus d'importance lors de leur phase d'ovulation, ce qui devrait avoir une influence sur leurs décisions en matière d’argent », ces chercheurs ont en effet conduit plusieurs expériences.
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Dans la première expérience, les participantes devaient choisir entre deux options : gagner une bague d'une valeur de 7000 dollars et voir les autres femmes en recevoir une d’une valeur de 15 000 dollars ou gagner une bague de 5000 dollars mais voir les autres en recevoir une d'une valeur de 1000 dollars. Résultat : les femmes en période d'ovulation sont 42,5% à avoir choisi la seconde option, contre 28,8% pour les autres. D’après les chercheurs, cela montrerait que les femmes en période d’ovulation préféreraient dominer les autres femmes.
Une deuxième expérience emploie le même mode opératoire mais confronte les participantes à des hommes. Et, surprise, plus de la moitié des femmes en période d’ovulation voudraient une maison plus chère qu'un représentant du même sexe, mais seulement un peu plus de 10% voudraient la même chose face à un homme. Pour les chercheurs qui ont mené ces expériences, la conclusion est limpide : les femmes seraient plus enclines à se comparer entre elles en période d’ovulation. A l’inverse, elles ne chercheraient pas la compétition avec les hommes.
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Cette étude, qui repose sur « la théorie de la psychologie évolutionniste » fait cependant débat. En effet, pour ses détracteurs, elle part du principe que l'environnement n'a aucune incidence sur les comportements humains, qui seraient fixés par l’évolution, ce que beaucoup de chercheurs issus de la communauté scientifique contestent. On en revient à la question de l’inné et de l’acquis...