Les théories qui assurent depuis des dizaines d’années que l’homme est plus susceptible que la femme à être infidèle à son couple seraient sur le point de disparaitre. Cette idée serait partie d’une étude sur les mouches, réalisée par le généticien Angus John Bateman en 1948. Ce dernier a observé des mouches lors de la reproduction, partant de l’hypothèse que le succès reproductif des mâles augmentait en fonction du nombre de partenaires sexuels qu’il rencontrait, tandis que pour les femmes la « quantité » importait peu. Il en a conclu que la multiplication des partenaires sexuels entraînait chez les mâles plus de progéniture, mais pas chez les femelles, interprétant ainsi que les hommes pourraient se permettre de nombreuses expériences, le sperme étant abondant et « pas cher », tandis que les femmes devraient « économiser » leur don.
Aujourd’hui, le professeur de biologie évolutionniste Adair Gowaty a publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences la conclusion d’un rapport bien différent : les femmes pourraient être aussi frivoles que les hommes. C’est grâce à des outils modernes d’analyse ADN qu’il a pu conclure qu’il existait une parité concernant la quantité de partenaires sexuels rencontrés au cours d’une vie.
Alexandra Gil
(Source : atlantico.fr)
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