Susan Rice, l’ambassadrice des Etats-Unis, n’avait donc pas tort, lorsqu’elle dénonçait, il y a quelques semaines, l’usage de Viagra par les soldats de Kadhafi. Les enquêteurs de la Cour Pénale Internationale (CPI) détiennent de nouveaux éléments prouvant que Kadhafi a encouragé les viols en Libye sur les opposants.
Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a déclaré hier lors d’une conférence de presse à l’ONU : « Maintenant, nous recevons des informations indiquant que Kadhafi a lui-même décidé [d'autoriser les viols], et cela est nouveau. (…) Cela n'avait jamais fait partie de ses techniques de contrôle de la population. Le viol est un aspect nouveau de la répression ». Ces preuves pourraient amener un nouveau chef d’inculpation contre le chef du régime libyen alors que le procureur de la CPI avait déjà requis en mai un mandat d’arrêt contre lui pour crime contre l’humanité.
Autre élément choquant et à charge : les enquêteurs ont découvert que des containers entiers de drogues et médicaments type Viagra étaient achetés par la Libye « pour augmenter la possibilité de violer des femmes », selon le procureur Moreno-Ocampo.
(Source : Le Point)
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